Wildhartt a été créé pour réinventer notre manière de voyager. Nous défions les normes établies par les agences de voyage traditionnelles. Pour pouvoir créer et organiser des offres de voyages les plus responsables possible, nous avons étudié les différents paramètres les plus polluants du voyage. Dans cette démarche nous faisons notamment aider par
Greentripper
– Stratégies voyages bas carbone
Notre stratégie pour un voyage à faible empreinte carbone se définit en quatre étapes:
- Ecoconcevoir
- Réduire
- Contribuer
- Engager
Par souci de transparence, nous avons décidé de t’ouvrir grand les portes de nos coulisses.
Mais c’est quoi le problème avec le voyage ?
Pourquoi est-ce qu’on te rabat les oreilles avec du voyage responsable ? Tout d’abord tu dois savoir que 8% des émissions globales de gaz à effet de serre so nt dû au tourisme¹ . Comme tu t’en doutes, c’est beaucoup, très beaucoup…
C’est là que ça devient sérieux. Les avions, les voitures, les bateaux – tout ce qui nous transporte d’un point A à un point B – est responsable à 75% de l’empreinte touristique globale.
Et si on y regardait de plus près ?
1. Le transport
L’avion, le masque tombe ?
En 2019, 4,54 Mds de passagers ont pris l’avion selon l’Association du transport internationale (IATA). Le nombre d’avions dans le ciel ne fait par ailleurs qu’augmenter. Le 6 juillet 2023 on a atteint un record de 134 000 vols commerciaux journaliers. Avec un prix moyen de 350 € pour un vol de 4 heures en classe éco, l’avion est un moyen de transport alléchant.
40 % de toutes les émissions de gaz à effet de serre provoquées par les transports touristiques sont dues à l’avion. Donc si nos trajets en avion coûtent de moins en moins cher, ils ont en revanche un véritable coût pour la planète.
Des innovations crédibles pour un avion bas carbone ?
Pour les inconditionnels de l’avion,
quelques innovations pourraient voir le jour dans la prochaine décennie:
- Airbus développe un modèle expérimental d’A340 plus économe en carburant.
- Un modèle d’avion à propulsion électrique pourrait notamment être mis en circulation d’ici 2030
Malheureusement, ces progrès ne suffiront probablement pas à contribuer la hausse du trafic aérien: L’association des compagnies aériennes internationales (IATA)⁵ prévoyait avant l’épidémie du COVID-19 un doublement du trafic aérien mondial avec 8,2 milliards de passagers dans les airs en 2037.
Notre solution bas carbone ? Le voyage de proximité
Les vacances, c’est la bouffée d’air frais dont on a tous besoin, non ? Mais, est-il vraiment nécessaire de traverser la planète ou de s’envoler pour s’évader ? Nous, on dit un grand oui à l’aventure sans passeport et sans empreinte carbone démesurée. On veut vous faire redécouvrir l’Europe sous un nouveau jour, à travers ses grands espaces encore préservés.
Nos aventures sont 100% européennes, où plus de 90% des destinations ne nécessitent pas de décollage en avion. On a décidé de mettre à l’honneur les trésors à portée de train, de covoiturage ou même de vélo. Et quand on ose une petite escapade vers des contrées lointaines comme la Laponie, on s’assure que le voyage soit une aventure en soi, avec des séjours prolongés et une facilité maximale en train.
2. L’hébergement
L’hébergement bas carbone : Où poser tes valises de manière écolo ?
Moins connu que le transport, le second facteur d’émission carbone du voyage est l’hébergement. Responsable à 8% de l’empreinte touristique globale. L’hébergement est un service qui met en branle de nombreux flux de matières et d’énergie pour sa réalisation. Déplacements du personnel, consommation d’énergie pour le chauffage, l’éclairage, l’entretien des chambres, la blanchisserie et la restauration – tout compte².
Selon l’étude de l’ADEME² sur le tourisme en France, une nuitée dans un hébergement marchand en France générerait en moyenne 6,9 kgCO2e. Cette valeur tient notamment compte de la construction et de la consommation énergétique des bâtiments, des biens et services achetés, ainsi que des déplacements domicile-travail des employés.
Chez les hébergements marchands c’est l’énergie qui représente la plus grosse part de leur empreinte carbone: 47%².
Ta destination a aussi un impact sur le logement: je t’explique !
De manière générale, l’empreinte carbone d’une nuitée à l’hôtel dépend de nombreux facteurs, dont la localisation (et donc la nature de l’énergie utilisée), mais également la classe de confort de l’établissement.
En effet, plus la classe sera élevée, plus le niveau de service sera élevé (chambres plus grandes, plus de personnel à disposition, etc), et plus les émissions de GES auront tendance à être également supérieures.
Par exemple, selon le calculateur carbone de Greenview , une nuitée dans un hôtel 5 étoiles générerait en moyenne 73,3 kgCO2e en Inde contre 3,1 kgCO2e en Suède . Une nuitée dans un hôtel 2 étoiles dans ce dernier pays ne générerait en moyenne que 0,6 kgCO2e. Ces valeurs sont déduites des données rapportées par un échantillon d’hôtels ainsi que des mixes énergétiques des pays.
Notre solution bas carbone: le logement insolite en pleine nature
Lors de nos voyages d’aventure bas carbone, nous optons délibérément pour des logements à basse consommation énergétique et éco-responsables. En mettant l’accent sur l’exploration du territoire européen, nous faisons le choix judicieux de collaborer avec des logements expérientiels moins gourmands en carbone, tels que des éco-gîtes, des refuges et des logements insolites.
En faisant ce pas conscient vers des hébergements plus sobres, nous réduisons de manière drastique la part des émissions liées à l’hébergement au sein de nos voyages.
3. La restauration
Reste la restauration, troisième élément central pour un voyage bas carbone. Responsable à
6% de l’empreinte touristique globale²
. Cela représente l’ensemble des repas pris par les touristes de la restauration au débit de boissons (bar et cafés). Sont repris l’énergie consommée par les bâtiments pour restaurer les touristes, déplacement des employés, alimentation et construction des infrastructures.
Notre solution bas carbone: le circuit-court
Afin de réduire l’empreinte carbone due à la restauration, nous travaillons directement avec des restaurateurs et producteurs locaux en circuit-court, nous favorisons lorsque cela est possible les plats végétariens et le zéro déchet.
4. Le poids de la couche numérique
Nous ne pouvons pas l’ignorer, les activités de Wildhartt sont entièrement digitalisées. Hors à l’heure même où vous lisez cet article en ligne, notre site web est lui aussi carboné. Les consommations directes d’énergie des serveurs, ordinateurs et autres terminaux de l’entreprise génèrent également des émissions de gaz à effet de serre à prendre en compte dans notre offre de voyage bas carbone.
Nous y travaillons
Conscients de cet enjeu, nous travaillons activement à réduire notre empreinte numérique. Cela passe par l’hébergement de nos services sur des serveurs alimentés à l’énergie renouvelable, l’optimisation constante de notre code pour le rendre plus économe, et des actions internes pour sensibiliser nos équipes à l’éco-responsabilité numérique.
5. Les communautés locales
Ce dernier point est peut-être l’un des plus importants de notre modèle. À travers notre plateforme, nous parvenons à supprimer tous les intermédiaires entre nous et les communautés locales qui vous accueilleront. C’est 73 % du prix de votre voyage qui est réinjecté directement dans les communautés locales. Pour mettre cela en perspective, selon le Programme des Nations unies pour l’environnement (UNEP)⁷, cela peut descendre jusqu’à 5 % dans la plupart des agences de voyage tout compris qui font du tourisme de masse.
Les coulisses de Wildhartt
Wildhartt fonctionne donc en quatre temps pour d’une part créer des voyages bas carbone mais aussi, inspirer et agir concrètement :1. Écoconcevoir :
- A travers une aventure de proximité accessible en train et covoiturage.
- En proposant uniquement des logements sobres à basse consommation énergétique en Europe.
- En ayant une offre de restauration locale, favorisant la nourriture végétarienne et 0 déchet lorsque cela est possible.
2. Réduire :
- Nous calculons l’empreinte carbone de chaque voyage avec la méthodologie de l’ADEME. Cela nous permet d’assurer une amélioration continue et d’offrir de la transparence à nos voyageurs. Clique ici pour en savoir plus sur notre méthodologie .
3. Contribuer :
- Nous nous tournons maintenant vers un organisme de compensation carbone Greentripper pour compenser ce qui est impossible à supprimer.
- Attention, nous ne sommes pas dans une logique de compensation pure et simple. La compensation est le dernier recours pour la part carbonée que nous ne parvenons plus à réduire ou supprimer tout en offrant la meilleure expérience possible. Nous nous basons avant tout sur un voyage bas carbone
4. Engager :
- Nos guides sont les premiers témoins des effets du changement climatique. Que ce soit à travers la fonte des glaciers, les sécheresses ou le changement de certains écosystèmes, nous voulons vous témoigner de l’importance de la cause écologique pour vous inspirer vers l’activisme.
Notre démarche bas carbone
Cet article a pour but de t’expliquer la démarche bas carbone de Wildhartt. Nous pensons qu’à l’heure où le voyage responsable devient un terme à la mode et sur-utilisé par les agences de voyage, il est de notre devoir d’informer et d’expliquer notre démarche en toute transparence. Le terme voyage responsable a déjà énormément évolué et doit encore énormément évoluer. Nous existons pour défier les normes établies par les agences de voyage traditionnelles et inspirer les voyageurs et les professionnels à aller le plus loin possible dans cette démarche.
Nous pouvons encore faire mieux
On ne prétend pas avoir toutes les solutions, mais nous sommes engagés à partager de manière transparente nos actions et nos apprentissages pour un tourisme plus responsable.
Donne nous un coup de main !
Sources
:
- Lenzen, et al. The carbon footprint of global tourism. Nature Clim Change ( lien )
- ADEME, Bilan des émissions de gaz à effet de serre du secteur du tourisme en France – Rapport 82 pages ( lien )
- Green Web Dataset (2024) Green Web Foundation. Available at: https://www.thegreenwebfoundation.org/tools/green-web-dataset/ (Accessed: 24 February 2024).
- Website Carbon Calculator. Available at: https://www.websitecarbon.com (Accessed: 24 February 2024).
- IATA (2019) Après une année difficile, amélioration prévue pour 2020 – IATA. Available at: https://prodwildharttstorage.blob.core.windows.net/prod/bc136aa2-c81e-4386-a118-6826fed5fc34.pdf (Accessed: 24 February 2024).
- Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires, Ministère de la Transition Écologique et de la Cohésion des Territoires. Available at: https://www.ecologie.gouv.fr/ (Accessed: 24 February 2024).
- World Tourism Organization (2014), AM Reports, Volume nine – Global Report on Adventure Tourism, UNWTO, Madrid.